La Journée Internationale des Droits des Femmes (Harcèlement de rue)
Voilà voilà.
Bon, c’est pas grand chose, mais c’est ce que m’a inspiré la journée d’hier.
C’est confus, court, je n’essaie pas de donner de grandes leçons. C’était juste pour dire que le harcèlement de rue ( le harcèlement dans l’espace public en fait, « de rue » ou « dans les transports » ou ce que vous voulez), ça existe. Que même si votre sœur, votre meilleure pote, votre cousine, votre référente féminine ne l’a pas vécu, elle peut le subir à n’importe quel moment de sa vie. Même si elle a treize ans. Même si elle en a quarante.
Je voulais juste dire que j’en suis parfois victime, et que JE n’ai rien à me reprocher. Ma tenue, l’endroit où je me trouve, les personnes avec qui je suis, ne SONT PAS des circonstances atténuantes, des appels, pour la personne qui se permet de me toucher/me siffler/continuer de me parler même après que je lui ai fait clairement comprendre que je n’étais pas intéressée.
Et ça vaut pour toutes les femmes.
Alors, plutôt que d’offrir des fleurs, des bons de réduction pour un massage, ou proposer un concours de repassage autour du 8 mars, s’il vous plaît, commençons à réfléchir tous ensemble sur ce qui ne va pas en France et dans le monde encore de nos jours. Continuons à déconstruire nos idées préconçues, nos réflexes genrés. Continuons à déconstruire cette image de féminité absolue, cette image de femme-objet, qui colle à la société comme une vilaine verrue. Parce que nous en souffrons tous.
Il y a des solutions au harcèlement de rue.
Il y a des personnes qui réfléchissent à comment on peut réagir en cas de harcèlement. Le gouvernement a lancé quelques trucs pas mal, aussi. Et puis il y a des artistes qui en ont parlé beaucoup mieux et plus en profondeur que moi.
Éduquons les garçons (et les filles !!!) de telle façon qu’ils ne voient pas les femmes comme un bout de viande à baise. Éduquons les garçons de telle façon que les filles n’aient plus à avoir peur de sortir toutes seules dans la rue.
Apprenons aux filles d’être fières de ce qu’elles sont, d’être fières de leur corps, fières de leur cerveau, fières de leurs réussites.
Devenons féministes, même si c’est compliqué parfois 😉
Merci d’avoir lu jusque là.
(*edit : La Journée Internationale des Droits Des Femmes, et pas de la Femme. Je me suis tellement concentrée sur « droits » que… voilà. Désolée de l’erreur ! )